Une barre en verre Ouraline d’un mètre de long est parcourue d’impulsions lumineuses correspondant aux sons, musiques et paroles qui furent gravés sur les fameux « Golden records », embarqués sur les sondes Voyager, lancées en 1977 et qui poursuivent aujourd’hui leur course aux frontières du système solaire.
Un mètre comme tronçon dérisoire, à l’échelle humaine, de ce voyage potentiellement infini, vers l’improbable rencontre d’une civilisation extra-terrestre. Cette bouteille à la mer, dont on ne peut admettre que ses chances d’aboutir sont nulles, relève de la prière et constituera peut-être l’ultime trace de notre existence, perdue dans l’espace.