L’installation diptyque « Messenger » propose au visiteur de prendre part à l’interprétation sonore des « disques » que forment les planisphères célestes des deux hémisphères, afin d’accéder au message musical qui nous serait adressé par l’univers.
La lecture de ces disques s’opère selon un principe arbitraire, les astres (incarnés par des aimants) étant détectés lors de leur passage sous un capteur magnétique, induisant des sons générés par un synthétiseur analogique, dont la hauteur est liée à la position des aimants sur le rayon du disque.
Les paramètres de ce synthétiseur peuvent être ajustés par le visiteur, autorisant des variations infinies, de sorte que le « message » sonore est traduit chaque fois de manière différente.
Une quête de sens qui se voit opposer une multiplicité d’interprétations possibles, de la même façon que coexistent des cosmogonies donnant diverses définitions des constellations, selon l’époque et la culture.